La France a-t-elle résisté au fascisme ?

28/03/2014 08:45

La France a-t-elle résisté au fascisme ?

 

Introduction

 

I) De l'origine du fascisme en France: un débat historiographique

II) Le fascisme des années 1930 en France

III) Vichy et le fascisme

 

Conclusion

 

Introduction

 

Le fascisme est un idéologie politique apparue en Italie après la première guerre mondiale son nom vient des fasci italiani di combattimento, crées par B. Mussolini en 1919 mais très vite le terme s'est étendu et est utilisé aujourd'hui pour décrire parfois à tort de nombreux mouvements politiques. Le fascisme tel que l'entend Pierre Milza dans son livre Fascisme Français Passé et présent est une mouvements politique indissociable de l'idée de totalitarisme mais dont la définition ne peut être uniquement basée sur les critères de l’idéologie.

Il faut donc, pour définir le fascisme, s’intéresser tout d’abord aux trois phénomènes principaux qui sont a l'origine de sa création: Un processus de déstructuration dû à l'industrialisation de la société (comme l'exode rural et le gonflement des populations urbaine, ou l'effritement des cadres sociaux traditionnels), puis la guerre qui va servir d’accélérateur en aggravant les déséquilibre de la société et en provoquant la militarisation de la société et la culture de guerre défini par Georges L mosse et son concept de brutalisation. Enfin, le dernier phénomène qui va constituer le véritable terreau du fascisme est une crise profonde de la démocratie libérale, à l'origine de la montée de mouvements nationalistes. C'est à ce moment que naissent véritablement les partis fascistes, qui s'appuient à la fois sur des concepts tirés du socialisme et un sur très fort sentiment nationalisme, et qui cherchent ainsi à fonder une société nouvelle basée sur des communautés non traditionnelles, tel que le parti unique ou des corporation, ainsi qu'une humanité futuriste (on parle d'homme nouveau).

L'Allemagne Nazi et l'Italie fasciste illustrent bien cette définition, mais qu'en est t-il de la France? En effet, de la fin de la première guerre mondiale jusqu'en 1945, elle aussi a connue les trois phénomènes propices à la montée du fascisme. On peut donc se demander si la France a aussi connu un phénomène de montée du fascisme, et jusqu'à quel point elle y a résisté. Afin de déterminer le degré d'imprégnation fasciste de la France, il faut d'abord s'interroger sur l'origine du fascisme Français, puis sur la nature des parti nommés "fasciste" dans les années 30. Et enfin, il faut se poser la question de la nature des relations entre le régime de Vichy et le fascisme.

 

I) De l'origine du fascisme en France: un débat historiographique

 

L'origine du fascisme en France est depuis les années 1950 un sujet épineux qui à fait l'objet de plusieurs interprétations, il en existe deux principales qui sont celle de René Rémond et de Zeev Sternhell. En 1954 dans son ouvrage Les droites en France René Rémond, pose les bases de l'Histoire du fascisme Français. En effet il ne nie pas qu'il ait existé en France un fascisme durant l'entre deux guerre, fascisme qui était représenté par un certain nombre de petite organisation dont la plus grande était le Parti Populaire Français de Jacques Doriot, mais que précise ces organisation rassemblées n'ont jamais "rassemblé que des effectifs squelettiques". De plus, il démontre que le nationalisme, qui est une composante essentielle du fascisme, s'incarne majoritairement dans des ligues et dans l'Action Française, des mouvements qui ne sont pas considérés comme fasciste et qui, tout au plus, imitent certains de ces aspects. Ainsi pour René Raymond, le fait que la France, comme les autres vieilles démocraties européenne ait échappé au fascisme tient à l'inconsistance de ces formation fasciste. En outre, l'auteur démontre que les trois phénomènes à l'origine du fascisme cité en introduction ne sont pas assez présent en France, pour que le fascisme arrive au pouvoir: La France est sortie vainqueur de la guerre, il n'y à donc pas d'esprit de revanche, de plus la crise de 29 n'a pas provoqué une déstructuration des sociétés comparable à celle de l’Allemagne, et enfin l'enracinement de la démocratie est plus ancien en France qu'il ne l'est en Allemagne ou en Italie. A cela René Rémond ajoute d'autres facteurs qui ont empêché le fascisme d'arriver au pouvoir, tel que l'existence à gauche de la classe politique de grands partis démocratiques qui ont pu attirer les classes moyennes et ainsi priver les partis fascistes de son électorat traditionnel, ou encore le fait que les droites aient été relativement perméable aux idéologie totalitaire. En 1983, dans son livre Ni droite, ni gauche, l’idéologie fasciste en France, l'historien israélien Zeev Sternhell, propose une nouvelles interprétations des origines du fascisme en France.

Contrairement à René Rémond, l'auteur affirme que le fascisme français fut un phénomène autonome et non pas un article d'importation, comme l'ont affirmé d'autres historiens. En effet pour Sternhell, le fascisme français est né avant la Première Guerre mondiale, de la rencontre entre le nationalisme anti-républicain et le syndicalisme révolutionnaire (le cercle Proudhon), et il nie également le fait que la Première Guerre mondiale ait créé les mouvements fascistes: pour lui elle a seulement servi de "catalyseur et d’accélérateur". Sternhell définit le fascisme comme une révolte contre le matérialisme, du fait de cette rencontre de la droite nationaliste antilibérale et du socialisme, il en vient donc à considérer comme fasciste tout ceux se rattachant à ce courant anti-capitaliste, et à englober la génération non conformiste des années 30. Zeev Sternhell a été vivement critiqué et a même été attaqué en justice. On lui a surtout reproché de faire une reconstruction a posteriori du fascisme, ainsi que d'avoir représenté le fascisme français comme un système cohérent, alors que le fascisme français des années 30 est au contraire dispersé dans de multiples groupes et qu'il n'y a pas un seul fascisme. De plus, il range dans la catégorie des fasciste des personnes ayant tenu un discours fasciste sur certains point mais s'en étant écarté sur d'autres comme Emmanuel Mounier, le fondateur de la revue Esprit, qui est considéré par Zeev comme fasciste a cause de son hostilité envers la "démocratie bourgeoise et le parlementarisme abâtardi de la troisième république" mais c'est sans compter le fait que la revue Esprit a pris des position anti-fasciste lors de la guerre en Éthiopie ou lors de la crise de Munich. Néanmoins tout n'est pas à jeter chez Zeev Sternhell. En effet, il est le premier à avoir montré que les éléments qui allaient provoquer la création des mouvements fascistes étaient déjà présent à la veille de la guerre. Ainsi en France les origines du Fascisme sont l'objet d'un débat, il est maintenant démontré que le fascisme à bien existé en France, mais d'une manière marginale, toutefois il faut souligner qu'il existe un champ "d’imprégnation des fascisme" comme l’écrit Raoul Girardet, c'est à dire que le fascisme exerce une sorte de champ magnétique qui "contamine" d'autres sphères politiques qui peuvent parfois emprunter certains traits au fascisme, ce qui à pu conduire certains contemporains à les considérer comme fasciste. Cela ce voit particulièrement dans les années 1930.

 

II) Le fascisme des années 1930 en France

 

Comme la plupart des Etats européens, la France est touchée par la crise économique de 1929, et bien que les dommages soient moins importants que dans d'autres pays, cela suffit pour entretenir un climat de mécontentement dont vont profiter les adversaires de la république. Les ligues qui se forment dans les années 30 ne sont pas les premières et il existe déjà des structures plus anciennes tel que l'Action française, les Croix de Feu, ou les Jeunesses Patriotes. La plupart de ces ligues sont nationalistes, mais ne prônent pas le fascisme en tant que tels; au contraire, il sont pour certains (comme les Croix de Feu) farouchement attachés à la république. De même les mouvements qui se créent dans les années 30 se considèrent eux aussi comme réactionnaires, bien qu'accusés par certains de leurs contemporains d'être des partis fascistes. On peut donc se demander jusqu'à quelle point il y a eu une imprégnation fasciste dans ces ligues qui au départ ne l'étaient pas. Il apparaît de fait que de nombreuses ligues et mouvements d’extrêmes droites dans les années 1930 empruntent certains éléments au fascisme, sans toutefois devenir eux même entièrement fascistes. Par exemples, certains groupes cherchent à imiter le parti fasciste Italien de Mussolini, en s'appropriant la formation paramilitaire et des symboles rappelant ce parti. C'est le cas du mouvement Dorgériste, du nom de son fondateur, Henry d'halluin dit Dorgeres. En effet, ce mouvement rassemblant des paysans opère en 1934 un virage à droite: les comités deviennent des formations paramilitaire, les militants doivent porter une chemise verte, le mouvements prend pour symbole une fourche et une faux entrecroisé sur une gerbe de blé, et le mouvement se dote d'une devise presque identique à celle des jeunes fascistes soit "Croire Obéir Servir". Mais la ressemblance s’arrête là. Ces mouvements ne sont fasciste qu'en apparence et ne sont fasciste ni dans leurs discours économiques ni dans leurs discours politique, leurs discours empruntant plus aux organisations traditionalistes qu'au fascisme à proprement parler.

Les historiens s'accordent aujourd'hui pour dire que le seul parti fasciste de masse pendant les années 30 était le Parti Populaire Français de Doriot le PPF crée en 1936, bien que pour des raisons politiques, ce dernier ne se soit pas ouvertement déclaré fasciste avant 1940. Il eut été délicat pour un parti composé pour un quart d'anciens communiste (Doriot était lui même un ancien communiste) de se déclarer ouvertement fasciste. Mais, si on se penche sur l'idéologie du PPF, on remarque que celle-ci est en fait fortement imprégnée de fascisme. Tout d'abord, le programme du PPF a de nombreux points communs avec le parti italien des origines: le PPF dénonce vigoureusement l'administration capitaliste du pays, ainsi que la bourgeoise qui utilise le libéralisme afin de réduire la liberté des travailleurs. De plus, Doriot propose pour cela, comme Mussolini avant lui, pour solution la création de corporations. Le PPF se veut également être le défenseur des classes moyennes et de la paysannerie, et, bien qu'il provienne en grande partie du Parti communiste, se déclare farouchement anticommuniste et profondément nationaliste. Ainsi, le PPF est l'alliance d'un nationalisme et d'un socialisme. Un autre fait montre également la dimension fasciste du PPF: il s'agit du culte du chef. On remarque aussi dans plusieurs écrits du PPF, une fascination pour Doriot, qui rappelle fortement le culte de la personnalité qu'avait instauré autour de sa personne Mussolini. Par exemple, Drieu La Rochelle en 1936 en fait un portrait hyperbolique, le comparant à un hercule sauvant la France: "Nous avons vu le fils du forgeron nous avons vu l'ancien métallurgiste dans la houle de ses épaules et de ses reins dans le hérissement de sa toison dans la vaste sueur de son front continuer et épanouir devant nous le travail de quinze ans Devant nous il a pris bras-le-corps toute la destinée de la France il l'a soulevée a bout de bras comme un grand frère herculéen" On retrouve ainsi la thématique fasciste du chef issus d'origine modeste qui sauve le pays.

Le PPF présente finalement plusieurs manifestations visibles du fascisme. Il possède un salut similaire au salut nazi, organise régulièrement des défilés, est organisé en brigade. Enfin, le PPF ne serait qu'un groupuscule fasciste sans le soutien de la masse, et c'est justement ce qui a fait l'exception de ce parti. Il est la seule organisation fasciste à avoir eu massivement le soutien du peuple, et plus particulièrement une large partie de la population soutenait le PPF, notamment parmi les classes moyennes et la bourgeoise, ce qui lui aurait permis selon ses dirigeants de compter dès juillet 1936 30 000 adhérents et 300 000 en 1938, bien sur les chiffres sont gonflés. De fait Jean Paul Brunet estime que le PPF a pu compter à son apogée jusqu'à 100 000 adhérents, c'est certes moins que d'autres partis de l'époque comme le PSF, mais c'est finalement assez pour que le PPF soit considéré comme un parti de masse. On voit donc que le fascisme en France durant les années 30 à finalement un impact assez limité. La plupart des ligues et des partis ne font qu'emprunter des éléments au fascisme sans qu'eux même n’adhèrent à l'idéologie proprement dite. Le seul véritable parti fasciste en France dans les années 30 à finalement été le PPF, mais malgré le soutien dont il a bénéficié, il est resté minoritaire tout comme le fascisme en France jusqu'en 1940 et à l'instauration de Vichy.

 

III) Vichy et le fascisme

 

Du mois de juin 1940 au mois de Novembre 1942, la France est coupée en deux par la ligne de démarcation. En théorie, la souveraineté de l'Etat Français s'applique à toute la France, y compris la zone Nord, mais en pratique, les Allemands règnent en maître sur la Zone occupée. Et dans chacune de ces Zones, le fascisme se développe différemment. Après la défaite, de nombreuses voix s’élèvent contre la "république bourgeoise" et c'est dans ce contexte que le régime de Vichy se crée, ses premières actions sont de condamner pèle mêle les "responsables de la guerre". Vichy se construit donc contre la Troisième République et prône un retour aux sources: c'est à dire restaurer l'ordre moral, restaurer les valeurs, les cadres (famille, corporations) et les activités (agriculture, artisanat) de l'ancienne France. Il se base ainsi en partie sur la doctrine de L'action Française, ainsi que sur les idées d'autres théoriciens nationalistes comme Philippe Henriot ou Jacques Chevalier. Ainsi à priori ce régime n'est pas un fascisme car il ne prône pas une société nouvelle, ce qui est le but des Fascismes Italien et Nazis, mais, au contraire, il préconise le retour à l'ancien temps. De même il n'y a pas à Vichy de projet réellement totalitaire au contraire des Etats fasciste ou tous les âges sont mobilisés, et endoctrinés dans le seul but de servir le fascisme: par exemples dans les écoles, il n'y a pas de projet visant à former un homme nouveau fasciste comme en Italie. De fait les programmes scolaires ont fort peu changé entre la Troisième République et le régime de Vichy. De même, Vichy ne s'est pas doté, contrairement à l’Allemagne Nazie et à l’Italie Fasciste, de mouvement de jeunesse unique et obligatoire. Il n'y a donc pas sous l'Etat Français de tentatives massive enbrigadement des jeunes, ni de militarisation des adolescents. Pareillement, les quelques tentatives de créer des structures similaires mais destinée aux jeunes adultes se soldent par un échec comme le montre le cas des Chantiers de la Jeunesse étudié par Christophe Pecout qui met en avant le fait que la jeunesse est indifférente à la Révolution Nationale. Il n'y a pas non plus de parti unique pour les adultes. Le régime de Vichy n'est donc pas un régime fasciste dans le sens utilisé pour décrire les dictatures de masse hitlérienne et mussolinienne.

Bien qu'il ait été une dictature raciste, et antisémite. En Zone nord, la situation est différente. En effet, les Allemands laissent prospérer dans la zone occupé des groupes qui se réclament ouvertement du fascisme, et qui n'hésitent pas à se dresser contre ceux qui leurs paraissent contraire à leurs projets dans le programme de Vichy, sans jamais toutefois critiquer la personne du Maréchal. Par exemple, alors que l'entourage de Pétain fait preuve d'une certaine anglophilie, les fascistes, ont la conviction que seul un engagement total au coté des allemands peut assurer l'avenir de la France. Ces groupes sont les héritiers directs des groupes fascistes existant avant l'Occupation: on retrouve entre autres le parti Franciste de Marcel Bulard, ainsi que Doriot et le PFF, et il faut également mentionner le Rassemblement National Populaire, crée par Deat en 1941. Ces groupes se déclarent contre les juifs, allant même jusqu'à proposer l'idée de les exterminer "comme on le fait avec les poux et les espèces microbienne" . Ils fustigent également certains politiciens de la Troisième République qui se sont réfugiés à Vichy. De plus, Doriot fomente même en 1940 un projet de Putsch contre Vichy, projet abandonné par la suite. Ils organisent même des actions violentes dirigées contre la résistance. A côté des grands partis, prolifèrent de multiples groupuscules, telles que la Ligue Française d'épuration d'entraide sociale d'épuration européenne, le front franc... Tous ces partis et groupuscules ont pour dénominateur commun le fait de se réclamer ouvertement du fascisme et de participer très activement à la collaboration.

La donne change en avril 1942, lorsque Laval revient au pouvoir, ce qui marque un renforcement de la collaboration et un tournant autoritaire du pouvoir, avec des mesures tels que l'autorisation donnée à la Gestapo de venir enquêter en zone libre, ou la création de Brigades spéciales pour faire la chasse aux réfractaires. Cette politique de radicalisation, qui va se trouver encore accentuer par l'invasion de la zone Sud par les Nazis fin 1942, amorce un processus de fascisation de vichy. La fascisation de Vichy atteint son apogée avec la création en 1943 de la milice a la tête de laquelle est placé Darnand fasciste de la première heure et fervent admirateur de Mussolini. Cette milice a pour but d'aider les Allemands dans la lutte contre la résistance. Elle traque et exécute ainsi de nombreux résistants ou opposants au régime tel que Jean zay ou Georges Mandel, Pétain proteste officiellement mais parallèlement Laval cite à l'ordre de la nation les miliciens tombés au combat. Il faut dire que la milice imprègne fortement Vichy, à tel point qu'elle devient une sorte d'armée parallèle de 30 000 personnes, armée par la SS, au service de l’Allemagne Nazie. Parallèlement à cette création d'un Etat Milicien, il existe une fascisation du gouvernement de Vichy: de nombreux fascistes se voient confier des postes clés, comme Darnand qui place ses hommes à de nombreux échelons de l'administration, de la police, et dans l'administration judiciaire. Mais cette fascisation est éphémère et n'est pas le reflet d'une politique de Vichy, mais bel et bien le fait de pressions extérieure. Elle intervient alors que la France, notamment a partir de 1943 ,devient de plus en plus hostile au régime, de plus l'installation du Gouvernement de la France Libre en Afrique du Nord et l'importance de plus en plus grande que prennent les mouvements de résistance, à ce stade, font que vichy n'est plus qu'un instrument de la domination Nazie. Le terme de cette évolution fasciste qui va de paire avec la perte de la légitimité de vichy se situe au moment de l'exil du régime au château de Sigmaringen face à l'avancée des alliés. Dans ce régime fantôme, ou les dirigeants vichystes sont assignés à résidence par les Nazis, Deat, Brinon et Doriot se disputent les restes de l'Etat Français en tentant d'établir un totalitarisme Fasciste avec le Comité de libération française, ce gouvernement n'aura régné que sur une centaine de collaborateurs qui fuient eux aussi l'avancée des alliés. Finalement Pétain se rend le 20 avril 1945, mettant fin à la "parenthèse fasciste" de Vichy.

 

 

Conclusion

 

 

Ainsi, la France à bien connu un fascisme de 1919 à 1945, bien que les opinions diffèrent sur l'origine de ce fascisme. Mais ce fascisme à été largement minoritaire, dans les années 1930 et 1940. Ce n'est qu'avec le régime de vichy qu'il peut se révéler ouvertement, jusqu'en 1942 où le régime de Vichy devient lui aussi fasciste sous la poussée des Allemands. On peut donc dire que la France à résisté au fascisme, dans le sens ou celui-ci n'est arrivé au pouvoir que tardivement et de manière éphémère. Néanmoins on peut se demander de quelle manière cette imprégnation du fascisme en France à influencé la politique française d'après guerre.

 

 

Valarai

 

Sources

 

Ouvrage général:

-MILZA Pierre (1987) Fascisme Français Passé et Présent, Paris, Champs, Flammarion, 465 pages

 

Ouvrages spécialisés:

-BURRIN Philippe La dérive fasciste Dorio, Déat, Bergery, 1933-1945, Paris, Points Histoire, édition Seuil, 585 pages

-BURRIN Philippe Fascisme, Nazisme, Autoritarisme, Paris, Point Histoire, édition Seul, 315 pages

-WI NOCK Michel Nationalisme, Antisémitisme et Fascisme en France, Paris, Point Histoire, édition Seuil, 407 pages

 

Articles:

Brunet Jean-Paul. Un fascisme français : le Parti populaire français de Doriot (1936-1939). In: Revue française de science politique, 33e année, n°2, 1983. pp. 255-280.

url : https://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1983_num_33_2_394065

 

Christophe Pécout Les jeunes et la politique de Vichy. Le cas des Chantiers de la Jeunesse, Histoire@politique. Politique, Culture, Société, N°4, janvier-avril 2008

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