Le roi, la culture et le savoir à la fin du Moyen Age en France (XIVème-XVème siècle)

24/04/2014 23:51

 

Introduction

 

I) Le roi mécène et protecteur de la culture et du savoir

 

II) Le roi utilisateur de la culture et du savoir

 

 

III) Le roi objet de la culture et du savoir

 

Conclusion

 

 

Introduction

 

Que ce soit Philippe VI, Jean II le Bon, Charles V le Sage, Charles VI le Fol, Charles VII le Victorieux, Louis XI le Prudent, Charles VIII, le roi a toujours été au Moyen Age comme dans l'Antiquité un objet de la culture et du savoir tant scientifique que artistique. Au XIVème siècle encore paraissent des ouvrages sur la légende du roi Arthur en France comme en Angleterre. Paraissent notamment Les Contes de Canterbury écrit par Greoffrey Chaucer en vers en moyen anglais, et en France, Le Morte d'Arthur, oeuvre en moyen français publiée pour la première fois en 1485 par William Caxton, composée d'une compilation de romans arthuriens français et anglais de Thomas Malory. Ce dernier comprenait d'ailleurs des écrits de Malory et raconte de plus vieilles histoires à la lumière de ses interprétations. Le roi est donc objet de la culture, ici artistique. Est-ce à dire qu'en cette période d'instrumentalisation et de centralisation de la culture par le pouvoir, le roi ne serait aussi acteur de cette culture et que le politique n'aurait pas sa place dans l'évolution de la culture et du savoir médiéval? En vérité, nous pouvons observer de véritables interactions entre le monarque, la culture et le savoir qui annoncent déjà l'avènement de l'Etat moderne. Le roi est en effet un mécène, un instrumentalisateur et un objet de la culture et du savoir à la fin du Moyen Age en France.


 

I) Le roi mécène et protecteur de la culture et du savoir

 

Le rapport entre la culture et le roi à la fin du Moyen Age français était avant tout un rapport de mécénat. Le roi est un protecteur du savoir et de la culture pour nombre d'artistes et de savants du royaume qui trouvent parfois grâce à ses yeux quand ce ne sont pas ceux du prince ou de la princesse. Fils aîné de Jean II le Bon et de Bonne de Luxembourg, Charles V a assuré la régence durant les quatre années de captivité de son père à Londres avant d'être sacré à Reims le 19 mai 1364. Il met fin à la Guerre de Cent ans et, à l'aide de ses conseillers, était parvenu à rétablir une monnaie saine par la création du franc, organise l'impôt de la gabelle, et entreprend la reconstruction du Louvre avant de faire aménager l'Hôtel Saint-Pol et d'élever la Bastille. En reconnaissant Clément VII contre Urbain VI, au lendemain de l'élection de 1378, Charles V a également contribué au Grand Schisme d'Occident qui allait durer quarante ans. Fin lettré, amateur de poésie et de musique, et curieux des sciences et savoirs de son temps, Charles V fait de Paris une capitale de rayonnement politique et culturel. Il fait transformer le vieux donjon du Louvre qui datait de Philippe Auguste et fait installer dans une des tours une bibliothèque, qui s'enrichit rapidement de manuscrits précieux et de textes rares auxquels les savants ont accès. Parmi les auteurs de sa bibliothèques se trouvaient nombre de savants dont il s'était entouré et qu'il estimait comme les meilleurs de son temps tel que Nicole Oresme. Il entreprend en outre une politique de vulgarisation puisqu'il fait traduire en français nombre d'ouvrages scientifiques et techniques, des traités astrologiques ou des livres d'Histoire, voire des textes d'Aristote accompagnés de gloses, comme les Politiques et les Economiques traduits et commentés par Oresme, le Politicratus de Jean de Salisbury, le Livre des propriétés des choses de Barthélémy l'Anglais (traduit par Jean Corbechon) ou encore des oeuvres religieuses comme la Cité de Dieu, traduite et commentée en 1370 par le juriste Raoul de Presles. Les textes latins sont traduits en français et des prêts sont même accordés pour les copier. L'université de Paris joue dans ce contexte un rôle politique de premier plan depuis Philippe le Bel. Elle est officiellement représentée dans les conciles nationaux de l'Eglise de France et dans les assemblées des Etats Généraux. Sa médiation est même demandée au moment de la lutte entre Etienne Marcel, les Parisiens et la Cour. Charles V la surnomme de fait la "fille aînée du Roi" et étend encore ses privilèges.

Louis XI, sixième roi de la dynastie des Valois, se plaçait quant à lui dans la continuité de ses prédécesseurs pour ce qui est de son rapport de mécène avec les artistes. Comme son père Charles VII, il appelle à la Cour Jean Fouquet et, suivant l'exemple de René d'Anjou, il s'entoure d'artistes reconnus à l'époque comme le musicien Jean Ockeghem ou les peintres Colin d'Amiens et Coppin Delf. Tout en attirant des artistes nationaux comme Jean Fouquet, Bourdichon ou Jean Galant, il n'hésite pas non plus à faire appel à des artistes étrangers comme Francesco Laurana ou Georges Hermonyme. Il se distinguait cependant en engageant des artistes locaux pour réaliser des oeuvres majeures comme Notre-Dame de la Salvation à Compiègne en 1468. Enfin, il s'ouvre à la littérature humaniste de François Filelfe, Robert Gaguin et Francesco Gaddi. Le tout révèle un certain goût pour l'orfèvrerie religieuse (le bras reliquaire de Charlemagne offert à Aix-la-Chapelle en 1481): le but est de montrer sa foi et sa piété par les arts et le mécénat. Pour ce qui est des arts profanes, comme ses contemporains, Louis XI favorise l'architecture qui reflète sa personnalité si singulière: les palais sont loins de l'éclat italien comme le château de Plessis et insiste plus sur le confort que sur le luxe et la magnificence. Il était en outre un grand amateur d'enluminures. Pour finir, Louis XI était un roi lettré et érudit qui s'intéressait de près aux oeuvres politiques et protégeait donc des artistes en conséquence. Charles V s'entourant de savants et montrant son goût pour le savoir tandis que Louis XI protégeait plus des artistes et exprimait plutôt son goût pour l'art pieux et son désintérêt pour le luxe face au confort; force est de constater que Le mécénat royal prenait des formes particulières selon les souverains et n'était pas soumis à un modèle particuliers.

 

II) Le roi utilisateur de la culture et du savoir

 

De par ce mécénat, le roi se faisait le premier utilisateur de cette culture et de ce savoir médiéval qu'il instrumentalisait selon son projet politique. Ainsi, la Librairie Royale de Charles V, qui était disposée en trois étages et comptait près d'un milier de manuscrits, répondait à un projet politique: elle devait former une élite administrative. Composée en latin, l'encyclopédie de Barthélémy l'Anglais intitulé le Livre des Propriétés des Choses (De Proprietatibus Rerum) présente dans la Librairie Royale était une vaste compilation écrit pour les simples clercs qui "pour deffaut de livres, n'ont pas congnoissance des proprietez des choses" car "les proprietez des choses valent à entendre les obscuritez des excriptures"(Citations de la traduction du De proprietatibus rerum faite par Jean Corbechon et tirées de Sylvain Louis, "Le projet encyclopédique de Barthélemy l’Anglais", in Annie Becq (dir.), L’encyclopédisme. Actes du Colloque de Caen, 12-16 janvier 1987, Paris, Klincksieck, 1991, pages 148-149). Barthélémy y indique dans sa préface qu'il veut faire connaitre "les natures et les propriétés des choses répandues dans les oeuvres des saints et aussi des philosophes" dans l'optique d'une science préliminaire, indispensable pour s'élever plus haut jusqu'au vrai savoir qui est celui de la théologie. Cette vocation d'enseignement à laquelle il vouait son encyclopédie peut d'ailleurs être vérifiée par l'utilisation qui en était faite puisque le livre a longtemps été un livre de référence dans les universités et de nombreuses copies de celui-ci étaient mises à la disposition des clercs et des étudiants. Il s'agit donc d'une œuvre théologique à usage pédagogique formée de dix-neuf livres (le nombre de livres vient du fait qu’il y a dix-huit chœurs d’anges présidés par Dieu) au cours desquels Barthélemy présente les propriétés de tout ce qui compose la création. De fait, les livres peuvent être rassemblés en trois groupes : les livres I à III regroupant les matières spirituelles (Dieu, les anges et l’âme), les livres IV à VII traitent de l’Homme (les éléments, le corps humain, les états de l’homme, et les maladies) et les livres VIII à XIX traitent du monde en général (le monde et le ciel, le temps, la matière et la forme, l’air, les oiseaux, l’eau, les montagnes, les régions, les pierres, les herbes et les plantes, les animaux, et finalement les "accidents" qui incluent les odeurs, les couleurs, les saveurs, etc.). Seule œuvre connue de Barthélemy l’Anglais, le De Proprietatibus Rerum a connu une popularité et une diffusion exceptionnelles mises en évidence par le nombre de traductions en langues vulgaires et le nombre d’éditions qui en ont été faites. Dès la fin du XIIIème siècle, une adaptation en dialecte mantouan de l’encyclopédie de Barthélemy a été effectuée par Vivaldo Belcalzer sous la commande de Guido Bonalcosi. Cette version en mantouan a ensuite été réécrite en toscan au XVème siècle. Au milieu du XIVème siècle, une traduction en occitan a été réalisée par un clerc anonyme pour Gaston Fébus. Par la suite, il y eut une traduction en français effectuée en 1372, pour le compte de Charles V, par le moine augustin Jean Corbechon: le Livre des Propriétés des Choses. C'est donc un encyclopédisme mis au service du pouvoir que met en place Charles V.

Louis XI, quant à lui, instrumentalisait l'art au service de son prestige politique et jouer de son image comme lors de son entrée à Paris en 1461, où les murs étaient ornés de draps d'or et un banquet était organisé avec de la vaisselle d'or et d'argent. Louis XI se sert aussi des arts contre ses ennemis. On le voit dans la guerre des armoiries contre le duc de Bourgogne: en 1477, après la mort de Charles le Téméraire, le roi ordonne qu'on efface les images et les armes du duc pour les remplacer par les siennes. Des peintures infâmantes sont également utilisées contre le prince d'Orange, à la manière italienne, en représentant par exemple, comme sur une toile de Dijon en 1477, ledit prince pendu par les pieds. Le roi pousse aussi aux pamphlets contre les Anglais et les Bourguignons ainsi qu'aux discours élogieux sur sa personne par le biais de bouffons envoyés sur les places publiques. L'art devient donc propagande sous le mécénat de Louis XI, même si le mot est anachronique. A l'image de son gouvernement, le roi organise de façon rigoureuse le recrutement des artistes: il les teste, les met en concurrence et leur donne divers statuts. Jean Galant est ainsi orfèvre du roi tandis que Jean Fouquet a le titre de peintre du roi. Tous ces artistes sont récompensés par des espèces sonnantes et trébuchantes ainsi que par des titres et charges honorifiques. Louis XI n'entretenait en revanche aucune amitié ou relation privilégiée avec ces artistes même s'il envoie Ockeghem en mission diplomatique en Espagne. Voulant tout contrôler au niveau politique, il fait de même pour les arts et envoie même des intermédiaires pour surveiller les chantiers, comme Jean Bourré qui encadrait les chantiers d'Amboise et Langeais.

Le roi faisait aussi de même avec la magie, dont la frontière avec la science n'était pas si creusée et qui constituait un savoir parmi les autres. Charles VI, quatrième roi de la dynastie des Valois, et la campagne de désensorcellement visant à le guérir de sa folie en est l'exemple type. En 1392, il avait marché contre Jean IV, duc de Bretagne, qui donnait asile à Pierre de Craon, celui qui avait tenté d'assassiner le connétable Olivier V de Clisson. Comme il entrait dans le Mans par une forte chaleur, un vieillard en haillons a alors interpellé le roi en ces termes selon les témoignages: "ne chevauche pas plus avant, noble roi, tu es trahi". Malgré la fréquence de ce genre d'apparitions à la Cour, le roi demeure troublé. Selon Froissart, à la sortie de la forêt, alors que le Soleil écrasant et la fatigue de l'étape plongeait l'escorte dans la somnolence, un des membres du groupe avait laissé tomber sa lance sur le casque d'un compagnon en s'endormant. Le fracas avait alors réveillé le roi qui est alors entré dans un état de folie frénétique, dégainant son épée en criant au complot et en attaquant les gens de sa suite. Finalement maîtrisé après avoir tué quatre membres de sa suite, le roi est alors lié sur un chariot et perd connaissance pendant deux jours. Une fois rétabli, le règne de Charles VI était devenu une alternance de périodes de folies et de rémissions au cours desquelles il s'efforçait de gouverner. Afin de guérir le roi, nombre de nobles ont fait appel à des sorciers de toute sorte et le seigneur dépensait beaucoup d'argent pour les entretenir, même si cela a été un échec. Sous l'influence d'intellectuels et de gens de l'Eglise, la faculté de théologie a pris des mesures condamnant ces pratiques et les sorciers ont alors payé de leurs vies la fermeté de la justice de l'Etat. Il n'en demeure pas moins que la magie a été mise au service du pouvoir pendant cette période, et c'est sans parler des nombreux astrologues qui ont accompagné les rois, dont Charles V. Plus qu'un protecteur, le roi était donc aussi un bénéficiaire et un utilisateur de ces savoirs et pratiques culturels dans une optique politique affirmée.

 

III) Le roi objet de la culture et du savoir

 

Si le roi parvient à se faire protecteur et auteur de l'instrumentalisation de la culture et du savoir, c'est aussi parce qu'il est lui-même objet de cette culture et de ce savoir à la fin du Moyen Age et ce depuis des siècles. Le phénomène n'est qu'un aboutissement d'une lente marche vers la centralisation du pouvoir et la naissance de l'Etat moderne à la fois objet et dirigeant de la culture et du savoir. Le roi et sa politique sont tout d'abord pensés par des intellectuels. Ainsi, à la fin des années 1350, Oresme est remarqué par le dauphin Charles V, beaucoup plus ouvert que son père Jean II le Bon à la réflexion rationnelle et morale, pour son Traités des Monnaies et ses idées novatrices: il y démontre en effet que la monnaie n'est pas la propriété individuelle du prince mais appartient à la collectivité qui l'utilise, et que les mutations monétaires décidées par les autorités sont mal venues car elles détruisent la raison d'être de l'outil d'échange, à savoir une valeur constante en laquelle on peut se fier. Il devient ainsi le protégé, le bibliothécaire et le précepteur de Charles V qui le fait alors rédiger de nombreux ouvrages en français afin de populariser les sciences et de développer le goût de l'érudition dans son royaume.

Mais bien plus que penser l'économie et, Oresme participait au concept du roi savant et écrivait aussi des ouvrages de vulgarisation pour lui tel que le Traité de la Sphère, ouvrage de cosmographie et de géographie, qu'il ne signait pas car il ne s'agissait pas ici d'une oeuvre hautement scientifique. Il y expose simplement en français ce que lui ont appris sur le système du monde quelques uns des principaux ouvrages de l'Antiquité et de son époque, notamment le Livre du Ciel et du Monde d'Aristote, et un Traité de la Sphère de Sacrobosco. La table des matières annonce nombre de thèmes originaux: "Des sphères célestes, du mouvement des planètes, du zodiaque, de l'inégalité des jours naturels, de la mesure de la terre, de la division de l'habitation de la terre selon aucuns, des causes pourquoi un lieu est habitable ou non, du croissement et appetissement de la lune, des causes des éclipses en général, ..." L'intérêt de cette oeuvre est qu'elle fait état des connaissances de cette époque. On peut par exemple lire que la Terre aurait une circonférence de 15 750 lieues, que la zone inter-tropicale serait inhabitable (bien qu'Oresme émette des doutes à ce sujet), que la zone tempérée antarctique est considérée comme inhabitée et que l'hémisphère Sud serait couvert d'eau. C'est un manuel remarquable pour le temps. De plus, Oresme y datent les principaux termes d'astronomie, de cosmographie et de géographie employés aujourd'hui pour l'exposition de ces sciences. De ce double mouvement d'étude et d'instruction du politique résultait l'émergence d'une science politique dont l'un des objets principaux était le roi.

Plus que la littérature savante, on retrouve le roi comme thème de l'art en générale. La littérature d'aventure en fait un thème central comme le montre l'oeuvre Perceforest. Il s'agissait d'une composition en prose anonyme écrite en français vers 1340. Se voulant une chronique de la Grande-Bretagne, le roman relie la tradition des romans d'Alexandre à la tradition des grands romans arthuriens. Composé au XIVème siècle mais copié au XVème siècle, le Roman de Perceforest est conservé dans quatre manuscrits. C'est le manuscrit C, copié par David Aubert aux alentours de 1459-1460 pour Philippe le Bon, Duc de Bourgogne, qui nous permet d'avoir accès à la totalité de l'œuvre. Ce roman montre l'édification de la civilisation ainsi que l'instauration d'une religion monothéiste préfigurant le Christianisme. La mise en place de la chevalerie et la religion unique du "Dieu Souverain" sont deux moteurs essentiels du texte. Ce roman rentre tout à fait dans cette littérature traitant l'image du roi puisqu'il fait d'Arthur un lointain descendant d'Alexandre le Grand. Si les oeuvres faisant la sattire de la Cour sont légions à la fin du Moyen Age, force est cependant de constater la rareté des oeuvres critiques envers le roi, symbole de l'ordre et de l'équilibre du royaume.

Conclusion

 

Le roi a donc une relation triple avec la culture et le savoir. Protecteur des artistes et savants qu'il reconnait comme tels, il représente une source de reconnaissance et d'ascension sociale pour les acteurs de la culture et du savoir qui vont devoir exprimer les goûts du monarque. Monarque contrôlant et commandant les oeuvres, le roi instrumentalise la culture et le savoir comme le reste des corps politiques et économiques afin de mener ses projets politiques à bien: ainsi Charles V forme une élite administrative instruite tandis que Louis XI se crée une image politique pour augmenter son pouvoir et son influence. Enfin, le roi est objet de la culture et des savoirs, la science pensant le politique et l'art le mettant en scène. Ces interactions et ce dirigisme du roi ne fera que se renforcer à l'époque moderne avec l'émergence de la censure royale faisant concurrence à la censure ecclésiastique.

Sources:

Sitographie:

https://classes.bnf.fr/dossitsm/b-charlv.htm

https://www.herodote.net/Charles_V_le_Sage_1338_1380_-synthese-108.php

https://pbouchard.chez.com/deproprietatibusrerum.html

https://crm.revues.org/2803

https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=hvd.32044087008959;view=1up;seq=9

https://plato.stanford.edu/entries/nicole-oresme/

https://www.math.unicaen.fr/lmno/Oresme/Oresme.html

https://www.bmlisieux.com/normandie/oresme.htm

https://www.daskoo.org/578-puissances-a-exposant-irrationnel-a-exposant-complexe.cours

 

Ouvrages spécialisés:

-Charles VI: la folie du roi (1986), Françoise Autrand, éditions Fayard

-Histoire culturelle de la France (2005), dir. J-P Rioux et J-F Sirinelli, rédaction commune de l'introduction, partie 3: Le bel automne de la culture médiévale (XIVème-XVème siècle), Jean Patrice Boudet

-Louis XI ou le mécénat bien tempéré (2007), Sophie Cassagne-Bouquet, presse universitaire de Rennes

-Charles V, le roi Lettré(2002), Jeannine Quillet, éd. Perrin

-Histoire des sciences (2012), dir. Philippe de de la Cotardière, collection Texto, chapitre 2 "La physique", par Michel Crozon

-Autour de Nicole Oresme: actes du Colloque Oresme (1990), éd. Jeannine Quillet, Colloque Oresme Université de Paris XII, 1987, Paris, J. Vrin

-Autour de Nicolas Oresme, un savant du XIVème siècle (2006), Les Cahiers des Archives Départementales du Calvados, n°31


Dante